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  Photo: Kilian Avocat / tous droits réservés

 

La rencontre entre Laurence Maillot et Jeremy Demesmaeker est déterminante et la Cie Dodescaden qu’ils co dirigent depuis 2009, utilise dorénavant l’espace chorégraphique comme terrain d’expérimentation. Après quelques expériences (Mon père est un Loup, 2Solitudes..), c’est avec la création Rues Intérieures qu’ils décident de confronter leurs réflexions en faisant intervenir régulièrement tout au long de la phase de recherche et d’écriture, de nouveaux regards, leur permettant d’expérimenter, apprendre, approfondir, et nourrir les corps et le sujet.

 

Laurence Maillot

Originaire de la Réunion, où elle travaille avec Razza Hamadi et Sandrine Chaouli, Laurence Maillot s’installe à Marseille en 2001. Elle obtient son DE et poursuit sa formation auprès de nombreux chorégraphes comme Véronique Larcher, Julie Stanzak, Julyen Hamilton, Collectif TRASH, German Jauregui, Wim VandeKeybus, Mal Pelo, Nathalie Pubelier... Elle travaille pour plusieurs compagnies (Itinerrances, Cie Campo, Collectif KO.com, La Innombrable...) et monte la cie Dodescaden en 2009 avec Jeremy Demesmaeker et fait également partie des deux dernières créations de la Cie Post Scriptum en danse voltige.

 

Jeremy Demesmaeker mène plusieurs formations : Il passe le Bac Théâtre puis entre au Conservatoire de Théâtre de Marseille avec Jean Pierre Raffaelli et en parallèle devient musicien saxophoniste et percussionniste professionnel (Classe Jazz- Conservatoire de Marseille). Il multiplie les expériences et joue et compose pour Watcha Clan, Rona Hartner, Claude Lévêque, Ballet Preljocaj. Il se forme à la prise de son et à la MAO. Il crée la Cie Dodescaden en 2004 qui tend à une transversalité des langages artistiques et monte une pièce musicale et picturale pour 6 musiciens L’Homme Sac avec le peintre Patrick Vallot. En 2009, il co-dirige la cie Dodescaden qui prend l’espace chorégraphique comme terrain d’expérimentation avec Laurence Maillot. Il intervient également dans la Cie Post Scriptum dans la pièce Si tu me croises en tant que danseur et musicien. 

Nathalie MASSEGLIA, Comédienne

A 19 ans, elle rentre dans la Cie Tête à Texte et joue Quai Ouest de Koltès, Les Plaideurs de Racine. Elle devient comédienne marionnettiste dans la Cie du Théâtre Chou (théâtre jeune public). Après l’obtention d’une maîtrise d’histoire, elle devient enseignante. C’est avec la Cie Vis Fabula qu’elle se professionnalise et joue dans Orgasme adulte échappé du zoo de Dario Fo et Franca Rame, Les Caprices de Marianne de Musset. Dans Le Temps et la Chambre de Botho Strauss, co-produite par le Théâtre National de Nice, elle interprète le rôle titre. Elle découvre la Cie de l’Arpette en participant à la mise en scène des Frères Allures. Et co-écrit avec Olivier Debos Rose et Bonbon. Depuis, l'histoire continue et ne s'arrête plus. Son personnage – MAZARINE – naît dans Nez pas gourmand qui veut et évolue dans Les Venteux.En 2008, elle met en scène Arlequin valet de l'amour, une création dans la pure tradition italienne du masque. Ne dit-on d’ailleurs pas que « le nez de clown est le plus petit masque »... Elle intègre Trucmuche Cie en 2009 pour le spectacle Le Bal des Perdus, Office du Tourisme. Elle participe aussi au décalé Téléglou (vignettes vidéo de Laurent Barcelo) et chante pour le groupe 309 et des Poufettes (album sorti en 2009 « La Blounite»). 

 

Michaël Allibert, regard

D’abord formé en théâtre par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini (anciens élèves et compagnons de Jean Dasté), il aborde toutes les techniques du théâtre classique et contemporain, la danse vient plus tard, au départ, simplement pour améliorer sa conscience du corps. Il rencontre Marie-Christine Dal Farra avec qui il engagera un travail privilégié de plusieurs années. Il se lasse du théâtre, de ses codes, de son excès de discours et se consacre exclusivement à la danse en faisant de nombreux stages avec plusieurs chorégraphes puis une boucle est bouclée en rencontrant Jackie et Denis Taffanel avec lesquels il renouera avec la voix. 

En 2007, il crée son propre groupe, Trucmuche Compagnie et développe un travail transgenre de création contemporaine, entre danse, théâtre et masque. La compagnie est constituée de danseurs, de comédiens, de musiciens et cherche une articulation commune à ses différentes pratiques pour dire au plus juste, pour explorer « la bancalitude du monde ». Depuis 1999, il travaille pour plusieurs compagnies comme danseur, comédien, clown, manipulateur de marionnettes, assistant chorégraphe (Cie Les Rats Clandestins, Cie Reveïda, Cie Hanna R, Cie de L’Arpette, Divine Quincaillerie ou La Zouze – Cie Christophe Haleb) un peu partout en France et à l’étranger, jouant tout aussi bien dans des salles des fêtes, la rue ou des Centres Nationaux. Depuis 2011, il est artiste résident à L'L, lieu de recherche et d'accompagnement à la jeune création à Bruxelles. En 2012, la Sacd et le festival IN d’Avignon lui passe un commande dans le cadre des Sujets à Vif.

 

Matthias Youchenko, Philosophe en situation

« Ce que signifie ici être philosophe, ce n'est pas prétendre penser de loin ou apporter des théories toutes faites mais au contraire remettre des idées au contact de situations afin de voir ce qui passe dans les idées comme dans les situations. C'est donc dans une même perspective qu'il peut entrevoir le métier de professeur de philosophie en lycée, les conférences dans les théâtres, les interventions au sein de CCN (centres chorégraphiques nationaux), ou les multiples collaborations avec différentes personnes (artistes, collectifs, compagnies de danse et de théâtre de rue, médecins...). Son thème de prédilection ? Cela même ! Chercher à travailler avec d'autres le spécifique et le commun de chacun et de chaque art afin de réfléchir, tisser et de parcourir, en pensée du moins pour commencer, l'ensemble des relations qui pourraient composer différents modes du sentir et du vivre ensemble, tout à la fois singulier et pluriel. ». Notre collaboration se fait sur la phase de recherche et d’écriture de Rues Intérieures dans un échange en forme de discussion, de retours en ouverture sur le plateau et en dehors.

 

Allister  Sinclair, programmation sonore

Né en 1989, il fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts de Paris-Cergy où il consacrera une grande partie de son temps à la programmation en vue de produire des systèmes de musique générative et des installations interactives, qui l'inspireront par ailleurs dans des créations musicales plus conventionnelles. Il participe en 2012 à des « concerts sans public », avec les collectifs Ultra Local, ou il aura l'occasion de jouer sur un rond-point, une porcherie désaffectée et un pont routier. Il obtient le Diplôme National Supérieur d’expression Plastique en 2013 en présentant notamment Interprétation négative, un concert de piano de courte durée avec une particularité : la pianiste, en actionnant les touches ne fait pas sonner les notes correspondantes, mais au contraire les met en sourdine alors que toutes autres notes du clavier elles, sonnent en continu. Il a sorti cette année l'album Street fight on Mars chez Linge records, un label musical décalé et un collectif d'artistes. Il poursuit depuis une réflexion autour des notions de production et de consommation de musique, en détournant des techniques établies de musique électronique pour introduire par exemple des probabilités d’erreur, ce qu’il appelle “maladresse automatique”, notamment sur sa dernière pièce Midiocre, un Jukebox intégrant un programme qui interprète des fichiers MIDI de plus en plus “mal” au cours d’une soirée. Il travaille en ce moment sur le Concervatron, un meuble hifi composant automatiquement de la musique selon des critères de valeurs arbitraires comme barbare – civilisé.

 

Clément Goguillot, création lumière,  régie générale

Clément porte plusieurs casquettes dans le monde du spectacle : formé dés son enfance aux arts du cirque et surtout au clown, Clément s'oriente vers le théâtre. Puis sans quitter la scène, il se tourne vers la lumière de spectacle (la Zampa, Cie Gaara avec Opyio Okach et Julyen Hamilton...) et la régie générale pour notamment le festival les Nuits Carolines, le festival Africa fête.  C'est en faisant de la lumière à "la Baleine qui dit vague" qu'il découvre le conte. Il se forme alors auprès de Laurent Daycard et Jihad Darwiche, qui lui enseignent la simplicité et la précision du mot ainsi que le plaisir de l'improvisation. Depuis il oscille entre ses spectacles contés qu’il tourne régulièrement et les interventions comme régisseur lumière et générale. 

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