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©Kilian Denan- Avocat à Klap - Maison pour la Danse mai 2014 

 

Equipe du projet

Proposition et distribution : Laurence Maillot & Jeremy Demesmaeker, Regard extérieur : Michaël Allibert, Regards extérieurs sur phases recherche & écriture : German Jauregui, Nathalie Masséglia, Michaël Allibert, Jean Antoine Bigot, Julie Nadaud, Sandra Rivière, Création & recherche musicale : Jeremy Demesmaeker (avec l’aide de Peter Sinclair), Création lumière & régie : Clément Goguillot, Réflexions autour de la création : Mathias Youchenko, Création costumes : Sarah Veillon, Chargée de production : Hélène Hardy  suivi de Gwendoline Langlois, Production : Mali Kadi /Cie Dodescaden, Production  Administration : Archipel Nouvelle Vague / Danielle Roussel, Remerciements : Peter Sinclair & Julie Nadaud.

Durée : 45mn

 

PREMIÈRE DE CRÉATION

KLAP – Maison pour la Danse – 22 mai 2014

 

AUTRES

Nombre de personnes en déplacement : 4 au départ de Marseille. La compagnie n’est pas assujettie à la TVA.

 

Rues Intérieures est éligible Saison13 pour le catalogue 2014/2015.

Pour la pièce Rues Intérieures, la cie Dodescaden a reçu l’aide de la Région PACA, la Ville de Marseille, le Ballet National de Marseille (accueil studio) et le soutien de KLAP – Maison pour la Danse, l’Entre-Pont (Nice), le CDC Les Hivernales - Avignon, le CDC la Briqueterie – Val de Marne, le Théâtre de l’L (Bruxelles- prix de la Recherche - Hiverôclites 2013), LA ZOUZE - Cie Christophe Haleb dans le cadre des accueils studio.

 

Présentation

Rues Intérieures est un espace frontière, aux bans de la ville, une zone tampon, un camp, un campement, une rue, un hors lieux. C’est un espace en transformation, en tension, où chacun devient momentanément l’étranger, sans statut, où le temps décélère...

C’est un temps de l’errance où les individus ne sont plus que corps reliés par un même état précaire. Ces corps, Laurence Maillot & Jeremy Demesmaeker les engagent dans une danse de l’état, de l’instabilité au vertige ; et passent de statuts d’individus à des corps jetables, dans un lent processus de déshumanisation.

Notes de travail

Notre société subit chaque jour de nouveaux effondrements de ses croyances et de ses dogmes dans un monde de plus en plus précaire. Nous le subissons. Dans cette surinformation, de cette fuite en avant du toujours plus, nous sommes laissés sur un terrain glissant et instable où l’adaptation et l’ajustement sont de rigueur. Le temps passe, les cloisons du monde se resserrent et nous poussent à trouver une place coûte que coûte.

Nous ne formons plus une société, mais une chaine où chacun relègue l’Autre à la périphérie. Nous stigmatisons pour nous rassurer, alors que la violence et la précarité se naturalisent plus qu’elles ne se banalisent. Notre champ de réalité se resserre, se sclérose et se ghettoïse.

De ce fait, nous subissons quelque chose de l’ordre d’une lente déshumanisation. D’individus à part entière, nous sommes petit à petit transformés en des corps fonctionnels, des corps objets et tentons, comme nous le pouvons, de trouver un chemin dans nos Rues intérieures.

 

Retour de spectateur

« L'intériorité de la rue, celle qui se livre lorsque l'on regarde par terre

parce que l'on a faim, soif.

Qui accouche d'un monceau de papier

Une frénésie de papier à connaitre,

Nu ou trop habillée,

Pour se donner des nouveaux corps, de papier hurlant

de papier bouillonnant. (On l'y hurle, on le statufie).

Notre intériorité à la rue

Celle d'une femme, comme étrangère à cette féminité de convention

Mais, le même geste ensauvage.

Vient l'impossible étreinte, toujours par le même refusée.

Puis l'épuisement, la mort du plus entier.

Le dépouillement opéré,

Enfin, de nouveaux corps des rues, de papier hurlant, de papier bouillonnant. »

Gaelle Lequeau

 

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